« The Time That Separates Us » (Le temps qui nous sépare) reprend la légende de la femme de Loth et des sites mythologiques qui lui sont associés, d'anciennes formations de roches salines situées de part et d'autre d'une frontière contestée. Dans ce contexte, la colonne de sel devient un portail qui permet d’observer la vallée contemporaine du Jourdain, sa frontière fortement militarisée et ses infrastructures touristiques complexes, ainsi que les domaines stigmatisés du désir, de la sexualité et du genre codifiés dans ce paysage politique hautement médiatisé.

01/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

En juillet 2020, en pleine pandémie de Covid-19, une centaine de familles de la communauté Tikmῦ'ῦn-Maxakali ont quitté la réserve Aldeia Verde (Commune de Ladainha) à la recherche d'une nouvelle terre. La tension causée par l'isolement a rendu plus urgent le besoin d'une terre riche en forêts et, surtout, en eau, dans laquelle ils pourraient renforcer les relations avec l’esprit des peuples yãmĩyxop, à travers des chants, des rituels, des fêtes et des jeux.

27/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

C'est le hurlement, le regard et l'agitation du Coyote dans la montagne. Le chemin du coyote.

27/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Une voix fantomatique résonne : la voix désincarnée et imaginaire de la grand-mère du cinéaste, réfugiée palestinienne au Liban qui n'a jamais pu retourner dans sa ville natale. Ses mots hantent les images de Haïfa prises par Google Street View, le seul moyen qu'elle aurait pu avoir pour visiter sa maison perdue. Mais 50 ans après la Nakba, les rues ne sont plus reconnaissables. L'âme de la vieille femme erre en vain dans le cyberespace à la recherche de sa maison, probablement démolie après la Nakba, et de son fils Ameen, imaginé comme un petit garçon d'un autre temps. Sur les images, qui se déforment et se pixélisent au gré des coupures de la connexion réseau, se superposent des images du traumatisme du déplacement forcé. Razan AlSalah rend un hommage déchirant à la première génération de réfugiés. (Charlotte Selb, RIDM).

27/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Deux jeunes cinéastes Yanomami décrivent le processus de pêche indigène avec le timbó à l’aide de liane plante traditionnellement utilisée pour assommer les poissons. La rencontre des voix et des points de vue suggère le ré-enchantement des images en tant que moyen de raconter des histoires.

27/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Cette vidéo est construite à partir d'une série de gros plans granuleux de la mère de Hatoum dans la douche de la maison familiale à Beyrouth. Les images sont recouvertes d'un filet d'écriture arabe, comme un rideau ou un voile, qui représente les lettres de la mère de l’artiste habitant Beyrouth à sa fille vivant à Londres. La bande sonore consiste en une conversation animée entre Hatoum et sa mère, à laquelle se superpose la voix de Hatoum lisant une traduction des lettres en anglais. Pour Hatoum, l'œuvre dépeint l'intimité émotionnelle de la relation entre une mère et sa fille, mais elle parle aussi d'exil, de déplacement, de désorientation et d'un immense sentiment de perte dû à la séparation causée par la guerre.

27/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Une petite fille raconte le mythe du péché originel : Une déchirure dans le jardin d'Eden. De l'autre côté de la fissure, dans une chambre froide et nue, une femme parle à son père absent. Sur le mur défraîchi, un petit bout de paradis perdu.

27/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Une femme Yanomami observe un chaman pendant la préparation du « Yãkoana », la nourriture des esprits. L’œuvre propose une immersion dans l’univers spirituel des Yanomani à travers le récit d'une jeune femme indigène, le « Yãkoana » qui nourrit « Xapiri » et permet aux chamans d'entrer dans le monde des esprits en proposant également une rencontre des perspectives et des imaginaires.

27/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

De longues images fixes, du texte, du langage et du son se mélangent pour raconter l’histoire d'un groupe anonyme qui occupe son temps en mesurant la distance. Des mesures innocentes se transforment en mesures politiques, examinant comment l'image et le son communiquent l'histoire. « We Began by Measuring Distance » (Nous avons commencé par mesurer la distance) explore le désenchantement ultime à l'égard des faits lorsque le visuel ne parvient pas à communiquer le tragique.

27/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

« The Time That Separates Us » (Le temps qui nous sépare) reprend la légende de la femme de Loth et des sites mythologiques qui lui sont associés, d'anciennes formations de roches salines situées de part et d'autre d'une frontière contestée. Dans ce contexte, la colonne de sel devient un portail qui permet d’observer la vallée contemporaine du Jourdain, sa frontière fortement militarisée et ses infrastructures touristiques complexes, ainsi que les domaines stigmatisés du désir, de la sexualité et du genre codifiés dans ce paysage politique hautement médiatisé.

27/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

En juillet 2020, en pleine pandémie de Covid-19, une centaine de familles de la communauté Tikmῦ'ῦn-Maxakali ont quitté la réserve Aldeia Verde (Commune de Ladainha) à la recherche d'une nouvelle terre. La tension causée par l'isolement a rendu plus urgent le besoin d'une terre riche en forêts et, surtout, en eau, dans laquelle ils pourraient renforcer les relations avec l’esprit des peuples yãmĩyxop, à travers des chants, des rituels, des fêtes et des jeux.

28/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Une petite fille raconte le mythe du péché originel : Une déchirure dans le jardin d'Eden. De l'autre côté de la fissure, dans une chambre froide et nue, une femme parle à son père absent. Sur le mur défraîchi, un petit bout de paradis perdu.

28/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Une voix fantomatique résonne : la voix désincarnée et imaginaire de la grand-mère du cinéaste, réfugiée palestinienne au Liban qui n'a jamais pu retourner dans sa ville natale. Ses mots hantent les images de Haïfa prises par Google Street View, le seul moyen qu'elle aurait pu avoir pour visiter sa maison perdue. Mais 50 ans après la Nakba, les rues ne sont plus reconnaissables. L'âme de la vieille femme erre en vain dans le cyberespace à la recherche de sa maison, probablement démolie après la Nakba, et de son fils Ameen, imaginé comme un petit garçon d'un autre temps. Sur les images, qui se déforment et se pixélisent au gré des coupures de la connexion réseau, se superposent des images du traumatisme du déplacement forcé. Razan AlSalah rend un hommage déchirant à la première génération de réfugiés. (Charlotte Selb, RIDM).

28/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

De longues images fixes, du texte, du langage et du son se mélangent pour raconter l’histoire d'un groupe anonyme qui occupe son temps en mesurant la distance. Des mesures innocentes se transforment en mesures politiques, examinant comment l'image et le son communiquent l'histoire. « We Began by Measuring Distance » (Nous avons commencé par mesurer la distance) explore le désenchantement ultime à l'égard des faits lorsque le visuel ne parvient pas à communiquer le tragique.

28/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

C'est le hurlement, le regard et l'agitation du Coyote dans la montagne. Le chemin du coyote.

28/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Cette vidéo est construite à partir d'une série de gros plans granuleux de la mère de Hatoum dans la douche de la maison familiale à Beyrouth. Les images sont recouvertes d'un filet d'écriture arabe, comme un rideau ou un voile, qui représente les lettres de la mère de l’artiste habitant Beyrouth à sa fille vivant à Londres. La bande sonore consiste en une conversation animée entre Hatoum et sa mère, à laquelle se superpose la voix de Hatoum lisant une traduction des lettres en anglais. Pour Hatoum, l'œuvre dépeint l'intimité émotionnelle de la relation entre une mère et sa fille, mais elle parle aussi d'exil, de déplacement, de désorientation et d'un immense sentiment de perte dû à la séparation causée par la guerre.

28/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

« The Time That Separates Us » (Le temps qui nous sépare) reprend la légende de la femme de Loth et des sites mythologiques qui lui sont associés, d'anciennes formations de roches salines situées de part et d'autre d'une frontière contestée. Dans ce contexte, la colonne de sel devient un portail qui permet d’observer la vallée contemporaine du Jourdain, sa frontière fortement militarisée et ses infrastructures touristiques complexes, ainsi que les domaines stigmatisés du désir, de la sexualité et du genre codifiés dans ce paysage politique hautement médiatisé.

28/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Deux jeunes cinéastes Yanomami décrivent le processus de pêche indigène avec le timbó à l’aide de liane plante traditionnellement utilisée pour assommer les poissons. La rencontre des voix et des points de vue suggère le ré-enchantement des images en tant que moyen de raconter des histoires.

28/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Une femme Yanomami observe un chaman pendant la préparation du « Yãkoana », la nourriture des esprits. L’œuvre propose une immersion dans l’univers spirituel des Yanomani à travers le récit d'une jeune femme indigène, le « Yãkoana » qui nourrit « Xapiri » et permet aux chamans d'entrer dans le monde des esprits en proposant également une rencontre des perspectives et des imaginaires.

28/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Le projet a été développé dans le cadre d’un bootcamp organisé par l’association Danseurs Citoyen Sud, sous le thème: Art For Climate Justice. La vidéo est une sélection de témoignages recueillis dans des rapports de recherche, mettant en scène des citations d'habitants de Gabès exprimant l'impact du problème écologique. Le projet est né d'une recherche sur les effets de la pollution sur l'écosystème de la communauté et sur les modalités de subsistance de l'homme. Malgré les efforts déployés pour recueillir des données, y compris une recherche en ligne qui a produit environ 197 000 résultats concernant la pollution à Gabès, allant de rapports journalistiques à des études remontant aux années 1970, aucune action tangible n'a été entreprise pour préserver l'écosystème. Cette absence d'action souligne le message du projet, qui met l'accent sur la nécessité d'efforts immédiats pour protéger l'environnement et le bien-être de la communauté.

28/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

Il s’agit d’une tentative de dialoguer avec un autre vocabulaire pictural; entre moi et le cinéaste Sébastien Lifshitz, pour situer deux temporalités dans un seul intérieur de communion. Deux intimes conversent et dialoguent dans l’espace de la vidéo, qui devient une figure d’accueil grâce à l’image, au son, aux survivances et aux anachronismes, pour sonder les porosités de la création, se laisser traverser par la parole d’autrui, par l’altérité et pour ne partager qu’une seule voix, une seule peur et les mêmes faits d’affects qui survivent à travers les générations. Entre un passé et un futur en devenir, un ailleurs et un ici, on se retrouve dans la parole de l’autre, dans son angoisse et ses peurs qui sont propres à la nature de l’humain. Entre image retrouvée et réappropriée, image filmée et image créée, où se situe la limite de l’appropriation et de la résonance ?

28/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

Note 28, Lukewarm and Sour, est un court documentaire sur la perception de soi et la relation complexe à la blessure maternelle. Le film emmène les spectateurs dans un voyage personnel avec la réalisatrice, explorant ses souvenirs et ses réflexions sur le monde qui l'entoure ainsi que sur sa propre identité. S'inspirant des baleines, des créatures renommées pour leur nature émotionnelle et leurs comportements sociaux similaires à ceux des humains, le film s'efforce de traduire cette allégorie dans un récit authentique et personnel. Tourné à Prague et à Tunis, des endroits cruciaux où la réalisatrice a créé des souvenirs et cultivé des relations, le film met délibérément en lumière le contraste entre ces deux environnements. Tunis symbolise le centre du traumatisme, tandis que Prague émerge comme un refuge. Cette dichotomie est efficacement transmise à travers une combinaison d'images visuelles et de la narration en voix off de la réalisatrice. Intégrant de manière fluide des images d'archives et des peintures, le film est une quête cinématographique reflétant un intérêt profond pour l'anthropologie visuelle, démontrant sa capacité à scruter les phénomènes sociaux et à dévoiler les couches complexes de l'émotion humaine dans le domaine du cinéma documentaire.

28/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

"Ex-Voto" s'initie par le biais d'un monologue intérieur, déployant une micro-fiction qui explore les thèmes du manque, de l'absence, et des rituels magiques. Cette vidéo évolue au-delà de ce contexte en se focalisant sur deux phénomènes légèrement perceptibles : les variations des rayons de lumière solaire projetées sur une table en bois, accompagnant l'émergence subtile d'une image sur un papier photo sensible. Cette œuvre vidéo trouve son origine dans une quête d'exploration de l'inframince, un concept forgé par l'artiste français Marcel Duchamp. L'inframince se rapporte aux subtilités infimes de la perception, englobant des phénomènes presque imperceptibles, ces seuils délicats qui échappent souvent à notre conscience quotidienne. Duchamp, dans sa recherche, cherchait à travers cette notion à capturer l'invisible, à révéler des détails extrêmement fins situés en deçà de la limite de la perception. La recherche dans "Ex-Voto" s'étend également à la tension résidante dans le rapport texte/image, se concentrant sur l'importance et l'influence du texte accompagnant une vidéo sur l'interprétation de cette dernière. Cette approche découle du monologue d'ouverture, conférant une dimension poétique et ésotérique au phénomène chimique de l'émergence de l'image photographique présentée dans la vidéo.

28/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

"Remnants of a Kanoun" a été conçue comme une réponse à un deuil vécu à distance, à travers Messenger. Cette œuvre réunit des éléments collectés et produits sur plusieurs périodes: les chaises, le kanoun, les rideaux, le bkhour, l'enregistrement sonore… Chacun d'entre eux étant directement lié à la notion de déplacement, un thème constant dans mon travail.

28/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

"Rituel auprès d'elle est le titre d'un projet débuté en 2018, se développant en plusieurs étapes. Initialement, il prend la forme d'un récit photographique reflétant les habitudes quotidiennes de mon grand-père maternel, un Tunisien dont l'enfance dans une Zaouïa a été marquée par des rituels qu'il a clairement rejetés. Dans une deuxième étape, avec le passage à la vidéo, le projet prend une nouvelle forme où le paradoxe est souligné à travers le son. La série d'images fixes et en mouvement, mettant en avant mon grand-père s'adonnant de manière compulsive à ses propres rituels, génère une contradiction entre son héritage et son individualité. Caractérisée par des accumulations, des collages et des répétitions, cette série reflète une nuance de contradiction au sein d'un quotidien imprégné de traditions et de spiritualité. Les vidéos "rituelle" et "rituel" cherchent à susciter une dualité entre l'héritage et l'individualité, provoquée par la connexion entre mon quotidien et celui de mon grand-père. » Amira Lamti Mars 2024

28/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

En juillet 2020, en pleine pandémie de Covid-19, une centaine de familles de la communauté Tikmῦ'ῦn-Maxakali ont quitté la réserve Aldeia Verde (Commune de Ladainha) à la recherche d'une nouvelle terre. La tension causée par l'isolement a rendu plus urgent le besoin d'une terre riche en forêts et, surtout, en eau, dans laquelle ils pourraient renforcer les relations avec l’esprit des peuples yãmĩyxop, à travers des chants, des rituels, des fêtes et des jeux.

29/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

C'est le hurlement, le regard et l'agitation du Coyote dans la montagne. Le chemin du coyote.

29/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Une petite fille raconte le mythe du péché originel : Une déchirure dans le jardin d'Eden. De l'autre côté de la fissure, dans une chambre froide et nue, une femme parle à son père absent. Sur le mur défraîchi, un petit bout de paradis perdu.

29/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

"Rituel auprès d'elle est le titre d'un projet débuté en 2018, se développant en plusieurs étapes. Initialement, il prend la forme d'un récit photographique reflétant les habitudes quotidiennes de mon grand-père maternel, un Tunisien dont l'enfance dans une Zaouïa a été marquée par des rituels qu'il a clairement rejetés. Dans une deuxième étape, avec le passage à la vidéo, le projet prend une nouvelle forme où le paradoxe est souligné à travers le son. La série d'images fixes et en mouvement, mettant en avant mon grand-père s'adonnant de manière compulsive à ses propres rituels, génère une contradiction entre son héritage et son individualité. Caractérisée par des accumulations, des collages et des répétitions, cette série reflète une nuance de contradiction au sein d'un quotidien imprégné de traditions et de spiritualité. Les vidéos "rituelle" et "rituel" cherchent à susciter une dualité entre l'héritage et l'individualité, provoquée par la connexion entre mon quotidien et celui de mon grand-père. » Amira Lamti Mars 2024

29/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

Il s’agit d’une tentative de dialoguer avec un autre vocabulaire pictural; entre moi et le cinéaste Sébastien Lifshitz, pour situer deux temporalités dans un seul intérieur de communion. Deux intimes conversent et dialoguent dans l’espace de la vidéo, qui devient une figure d’accueil grâce à l’image, au son, aux survivances et aux anachronismes, pour sonder les porosités de la création, se laisser traverser par la parole d’autrui, par l’altérité et pour ne partager qu’une seule voix, une seule peur et les mêmes faits d’affects qui survivent à travers les générations. Entre un passé et un futur en devenir, un ailleurs et un ici, on se retrouve dans la parole de l’autre, dans son angoisse et ses peurs qui sont propres à la nature de l’humain. Entre image retrouvée et réappropriée, image filmée et image créée, où se situe la limite de l’appropriation et de la résonance ?

29/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

Une voix fantomatique résonne : la voix désincarnée et imaginaire de la grand-mère du cinéaste, réfugiée palestinienne au Liban qui n'a jamais pu retourner dans sa ville natale. Ses mots hantent les images de Haïfa prises par Google Street View, le seul moyen qu'elle aurait pu avoir pour visiter sa maison perdue. Mais 50 ans après la Nakba, les rues ne sont plus reconnaissables. L'âme de la vieille femme erre en vain dans le cyberespace à la recherche de sa maison, probablement démolie après la Nakba, et de son fils Ameen, imaginé comme un petit garçon d'un autre temps. Sur les images, qui se déforment et se pixélisent au gré des coupures de la connexion réseau, se superposent des images du traumatisme du déplacement forcé. Razan AlSalah rend un hommage déchirant à la première génération de réfugiés. (Charlotte Selb, RIDM).

29/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Le projet a été développé dans le cadre d’un bootcamp organisé par l’association Danseurs Citoyen Sud, sous le thème: Art For Climate Justice. La vidéo est une sélection de témoignages recueillis dans des rapports de recherche, mettant en scène des citations d'habitants de Gabès exprimant l'impact du problème écologique. Le projet est né d'une recherche sur les effets de la pollution sur l'écosystème de la communauté et sur les modalités de subsistance de l'homme. Malgré les efforts déployés pour recueillir des données, y compris une recherche en ligne qui a produit environ 197 000 résultats concernant la pollution à Gabès, allant de rapports journalistiques à des études remontant aux années 1970, aucune action tangible n'a été entreprise pour préserver l'écosystème. Cette absence d'action souligne le message du projet, qui met l'accent sur la nécessité d'efforts immédiats pour protéger l'environnement et le bien-être de la communauté.

29/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

Une femme Yanomami observe un chaman pendant la préparation du « Yãkoana », la nourriture des esprits. L’œuvre propose une immersion dans l’univers spirituel des Yanomani à travers le récit d'une jeune femme indigène, le « Yãkoana » qui nourrit « Xapiri » et permet aux chamans d'entrer dans le monde des esprits en proposant également une rencontre des perspectives et des imaginaires.

29/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

« The Time That Separates Us » (Le temps qui nous sépare) reprend la légende de la femme de Loth et des sites mythologiques qui lui sont associés, d'anciennes formations de roches salines situées de part et d'autre d'une frontière contestée. Dans ce contexte, la colonne de sel devient un portail qui permet d’observer la vallée contemporaine du Jourdain, sa frontière fortement militarisée et ses infrastructures touristiques complexes, ainsi que les domaines stigmatisés du désir, de la sexualité et du genre codifiés dans ce paysage politique hautement médiatisé.

29/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Deux jeunes cinéastes Yanomami décrivent le processus de pêche indigène avec le timbó à l’aide de liane plante traditionnellement utilisée pour assommer les poissons. La rencontre des voix et des points de vue suggère le ré-enchantement des images en tant que moyen de raconter des histoires.

29/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Cette vidéo est construite à partir d'une série de gros plans granuleux de la mère de Hatoum dans la douche de la maison familiale à Beyrouth. Les images sont recouvertes d'un filet d'écriture arabe, comme un rideau ou un voile, qui représente les lettres de la mère de l’artiste habitant Beyrouth à sa fille vivant à Londres. La bande sonore consiste en une conversation animée entre Hatoum et sa mère, à laquelle se superpose la voix de Hatoum lisant une traduction des lettres en anglais. Pour Hatoum, l'œuvre dépeint l'intimité émotionnelle de la relation entre une mère et sa fille, mais elle parle aussi d'exil, de déplacement, de désorientation et d'un immense sentiment de perte dû à la séparation causée par la guerre.

29/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

"Ex-Voto" s'initie par le biais d'un monologue intérieur, déployant une micro-fiction qui explore les thèmes du manque, de l'absence, et des rituels magiques. Cette vidéo évolue au-delà de ce contexte en se focalisant sur deux phénomènes légèrement perceptibles : les variations des rayons de lumière solaire projetées sur une table en bois, accompagnant l'émergence subtile d'une image sur un papier photo sensible. Cette œuvre vidéo trouve son origine dans une quête d'exploration de l'inframince, un concept forgé par l'artiste français Marcel Duchamp. L'inframince se rapporte aux subtilités infimes de la perception, englobant des phénomènes presque imperceptibles, ces seuils délicats qui échappent souvent à notre conscience quotidienne. Duchamp, dans sa recherche, cherchait à travers cette notion à capturer l'invisible, à révéler des détails extrêmement fins situés en deçà de la limite de la perception. La recherche dans "Ex-Voto" s'étend également à la tension résidante dans le rapport texte/image, se concentrant sur l'importance et l'influence du texte accompagnant une vidéo sur l'interprétation de cette dernière. Cette approche découle du monologue d'ouverture, conférant une dimension poétique et ésotérique au phénomène chimique de l'émergence de l'image photographique présentée dans la vidéo.

29/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

Note 28, Lukewarm and Sour, est un court documentaire sur la perception de soi et la relation complexe à la blessure maternelle. Le film emmène les spectateurs dans un voyage personnel avec la réalisatrice, explorant ses souvenirs et ses réflexions sur le monde qui l'entoure ainsi que sur sa propre identité. S'inspirant des baleines, des créatures renommées pour leur nature émotionnelle et leurs comportements sociaux similaires à ceux des humains, le film s'efforce de traduire cette allégorie dans un récit authentique et personnel. Tourné à Prague et à Tunis, des endroits cruciaux où la réalisatrice a créé des souvenirs et cultivé des relations, le film met délibérément en lumière le contraste entre ces deux environnements. Tunis symbolise le centre du traumatisme, tandis que Prague émerge comme un refuge. Cette dichotomie est efficacement transmise à travers une combinaison d'images visuelles et de la narration en voix off de la réalisatrice. Intégrant de manière fluide des images d'archives et des peintures, le film est une quête cinématographique reflétant un intérêt profond pour l'anthropologie visuelle, démontrant sa capacité à scruter les phénomènes sociaux et à dévoiler les couches complexes de l'émotion humaine dans le domaine du cinéma documentaire.

29/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

"Remnants of a Kanoun" a été conçue comme une réponse à un deuil vécu à distance, à travers Messenger. Cette œuvre réunit des éléments collectés et produits sur plusieurs périodes: les chaises, le kanoun, les rideaux, le bkhour, l'enregistrement sonore… Chacun d'entre eux étant directement lié à la notion de déplacement, un thème constant dans mon travail.

29/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

De longues images fixes, du texte, du langage et du son se mélangent pour raconter l’histoire d'un groupe anonyme qui occupe son temps en mesurant la distance. Des mesures innocentes se transforment en mesures politiques, examinant comment l'image et le son communiquent l'histoire. « We Began by Measuring Distance » (Nous avons commencé par mesurer la distance) explore le désenchantement ultime à l'égard des faits lorsque le visuel ne parvient pas à communiquer le tragique.

29/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Note 28, Lukewarm and Sour, est un court documentaire sur la perception de soi et la relation complexe à la blessure maternelle. Le film emmène les spectateurs dans un voyage personnel avec la réalisatrice, explorant ses souvenirs et ses réflexions sur le monde qui l'entoure ainsi que sur sa propre identité. S'inspirant des baleines, des créatures renommées pour leur nature émotionnelle et leurs comportements sociaux similaires à ceux des humains, le film s'efforce de traduire cette allégorie dans un récit authentique et personnel. Tourné à Prague et à Tunis, des endroits cruciaux où la réalisatrice a créé des souvenirs et cultivé des relations, le film met délibérément en lumière le contraste entre ces deux environnements. Tunis symbolise le centre du traumatisme, tandis que Prague émerge comme un refuge. Cette dichotomie est efficacement transmise à travers une combinaison d'images visuelles et de la narration en voix off de la réalisatrice. Intégrant de manière fluide des images d'archives et des peintures, le film est une quête cinématographique reflétant un intérêt profond pour l'anthropologie visuelle, démontrant sa capacité à scruter les phénomènes sociaux et à dévoiler les couches complexes de l'émotion humaine dans le domaine du cinéma documentaire.

30/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

"Remnants of a Kanoun" a été conçue comme une réponse à un deuil vécu à distance, à travers Messenger. Cette œuvre réunit des éléments collectés et produits sur plusieurs périodes: les chaises, le kanoun, les rideaux, le bkhour, l'enregistrement sonore… Chacun d'entre eux étant directement lié à la notion de déplacement, un thème constant dans mon travail.

30/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

"Ex-Voto" s'initie par le biais d'un monologue intérieur, déployant une micro-fiction qui explore les thèmes du manque, de l'absence, et des rituels magiques. Cette vidéo évolue au-delà de ce contexte en se focalisant sur deux phénomènes légèrement perceptibles : les variations des rayons de lumière solaire projetées sur une table en bois, accompagnant l'émergence subtile d'une image sur un papier photo sensible. Cette œuvre vidéo trouve son origine dans une quête d'exploration de l'inframince, un concept forgé par l'artiste français Marcel Duchamp. L'inframince se rapporte aux subtilités infimes de la perception, englobant des phénomènes presque imperceptibles, ces seuils délicats qui échappent souvent à notre conscience quotidienne. Duchamp, dans sa recherche, cherchait à travers cette notion à capturer l'invisible, à révéler des détails extrêmement fins situés en deçà de la limite de la perception. La recherche dans "Ex-Voto" s'étend également à la tension résidante dans le rapport texte/image, se concentrant sur l'importance et l'influence du texte accompagnant une vidéo sur l'interprétation de cette dernière. Cette approche découle du monologue d'ouverture, conférant une dimension poétique et ésotérique au phénomène chimique de l'émergence de l'image photographique présentée dans la vidéo.

30/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

« The Time That Separates Us » (Le temps qui nous sépare) reprend la légende de la femme de Loth et des sites mythologiques qui lui sont associés, d'anciennes formations de roches salines situées de part et d'autre d'une frontière contestée. Dans ce contexte, la colonne de sel devient un portail qui permet d’observer la vallée contemporaine du Jourdain, sa frontière fortement militarisée et ses infrastructures touristiques complexes, ainsi que les domaines stigmatisés du désir, de la sexualité et du genre codifiés dans ce paysage politique hautement médiatisé.

30/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Cette vidéo est construite à partir d'une série de gros plans granuleux de la mère de Hatoum dans la douche de la maison familiale à Beyrouth. Les images sont recouvertes d'un filet d'écriture arabe, comme un rideau ou un voile, qui représente les lettres de la mère de l’artiste habitant Beyrouth à sa fille vivant à Londres. La bande sonore consiste en une conversation animée entre Hatoum et sa mère, à laquelle se superpose la voix de Hatoum lisant une traduction des lettres en anglais. Pour Hatoum, l'œuvre dépeint l'intimité émotionnelle de la relation entre une mère et sa fille, mais elle parle aussi d'exil, de déplacement, de désorientation et d'un immense sentiment de perte dû à la séparation causée par la guerre.

30/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

C'est le hurlement, le regard et l'agitation du Coyote dans la montagne. Le chemin du coyote.

30/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Il s’agit d’une tentative de dialoguer avec un autre vocabulaire pictural; entre moi et le cinéaste Sébastien Lifshitz, pour situer deux temporalités dans un seul intérieur de communion. Deux intimes conversent et dialoguent dans l’espace de la vidéo, qui devient une figure d’accueil grâce à l’image, au son, aux survivances et aux anachronismes, pour sonder les porosités de la création, se laisser traverser par la parole d’autrui, par l’altérité et pour ne partager qu’une seule voix, une seule peur et les mêmes faits d’affects qui survivent à travers les générations. Entre un passé et un futur en devenir, un ailleurs et un ici, on se retrouve dans la parole de l’autre, dans son angoisse et ses peurs qui sont propres à la nature de l’humain. Entre image retrouvée et réappropriée, image filmée et image créée, où se situe la limite de l’appropriation et de la résonance ?

30/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

De longues images fixes, du texte, du langage et du son se mélangent pour raconter l’histoire d'un groupe anonyme qui occupe son temps en mesurant la distance. Des mesures innocentes se transforment en mesures politiques, examinant comment l'image et le son communiquent l'histoire. « We Began by Measuring Distance » (Nous avons commencé par mesurer la distance) explore le désenchantement ultime à l'égard des faits lorsque le visuel ne parvient pas à communiquer le tragique.

30/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

"Rituel auprès d'elle est le titre d'un projet débuté en 2018, se développant en plusieurs étapes. Initialement, il prend la forme d'un récit photographique reflétant les habitudes quotidiennes de mon grand-père maternel, un Tunisien dont l'enfance dans une Zaouïa a été marquée par des rituels qu'il a clairement rejetés. Dans une deuxième étape, avec le passage à la vidéo, le projet prend une nouvelle forme où le paradoxe est souligné à travers le son. La série d'images fixes et en mouvement, mettant en avant mon grand-père s'adonnant de manière compulsive à ses propres rituels, génère une contradiction entre son héritage et son individualité. Caractérisée par des accumulations, des collages et des répétitions, cette série reflète une nuance de contradiction au sein d'un quotidien imprégné de traditions et de spiritualité. Les vidéos "rituelle" et "rituel" cherchent à susciter une dualité entre l'héritage et l'individualité, provoquée par la connexion entre mon quotidien et celui de mon grand-père. » Amira Lamti Mars 2024

30/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

Deux jeunes cinéastes Yanomami décrivent le processus de pêche indigène avec le timbó à l’aide de liane plante traditionnellement utilisée pour assommer les poissons. La rencontre des voix et des points de vue suggère le ré-enchantement des images en tant que moyen de raconter des histoires.

30/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Une femme Yanomami observe un chaman pendant la préparation du « Yãkoana », la nourriture des esprits. L’œuvre propose une immersion dans l’univers spirituel des Yanomani à travers le récit d'une jeune femme indigène, le « Yãkoana » qui nourrit « Xapiri » et permet aux chamans d'entrer dans le monde des esprits en proposant également une rencontre des perspectives et des imaginaires.

30/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Une voix fantomatique résonne : la voix désincarnée et imaginaire de la grand-mère du cinéaste, réfugiée palestinienne au Liban qui n'a jamais pu retourner dans sa ville natale. Ses mots hantent les images de Haïfa prises par Google Street View, le seul moyen qu'elle aurait pu avoir pour visiter sa maison perdue. Mais 50 ans après la Nakba, les rues ne sont plus reconnaissables. L'âme de la vieille femme erre en vain dans le cyberespace à la recherche de sa maison, probablement démolie après la Nakba, et de son fils Ameen, imaginé comme un petit garçon d'un autre temps. Sur les images, qui se déforment et se pixélisent au gré des coupures de la connexion réseau, se superposent des images du traumatisme du déplacement forcé. Razan AlSalah rend un hommage déchirant à la première génération de réfugiés. (Charlotte Selb, RIDM).

30/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Le projet a été développé dans le cadre d’un bootcamp organisé par l’association Danseurs Citoyen Sud, sous le thème: Art For Climate Justice. La vidéo est une sélection de témoignages recueillis dans des rapports de recherche, mettant en scène des citations d'habitants de Gabès exprimant l'impact du problème écologique. Le projet est né d'une recherche sur les effets de la pollution sur l'écosystème de la communauté et sur les modalités de subsistance de l'homme. Malgré les efforts déployés pour recueillir des données, y compris une recherche en ligne qui a produit environ 197 000 résultats concernant la pollution à Gabès, allant de rapports journalistiques à des études remontant aux années 1970, aucune action tangible n'a été entreprise pour préserver l'écosystème. Cette absence d'action souligne le message du projet, qui met l'accent sur la nécessité d'efforts immédiats pour protéger l'environnement et le bien-être de la communauté.

30/04/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

Une petite fille raconte le mythe du péché originel : Une déchirure dans le jardin d'Eden. De l'autre côté de la fissure, dans une chambre froide et nue, une femme parle à son père absent. Sur le mur défraîchi, un petit bout de paradis perdu.

30/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

En juillet 2020, en pleine pandémie de Covid-19, une centaine de familles de la communauté Tikmῦ'ῦn-Maxakali ont quitté la réserve Aldeia Verde (Commune de Ladainha) à la recherche d'une nouvelle terre. La tension causée par l'isolement a rendu plus urgent le besoin d'une terre riche en forêts et, surtout, en eau, dans laquelle ils pourraient renforcer les relations avec l’esprit des peuples yãmĩyxop, à travers des chants, des rituels, des fêtes et des jeux.

30/04/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Il s’agit d’une tentative de dialoguer avec un autre vocabulaire pictural; entre moi et le cinéaste Sébastien Lifshitz, pour situer deux temporalités dans un seul intérieur de communion. Deux intimes conversent et dialoguent dans l’espace de la vidéo, qui devient une figure d’accueil grâce à l’image, au son, aux survivances et aux anachronismes, pour sonder les porosités de la création, se laisser traverser par la parole d’autrui, par l’altérité et pour ne partager qu’une seule voix, une seule peur et les mêmes faits d’affects qui survivent à travers les générations. Entre un passé et un futur en devenir, un ailleurs et un ici, on se retrouve dans la parole de l’autre, dans son angoisse et ses peurs qui sont propres à la nature de l’humain. Entre image retrouvée et réappropriée, image filmée et image créée, où se situe la limite de l’appropriation et de la résonance ?

01/05/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

"Remnants of a Kanoun" a été conçue comme une réponse à un deuil vécu à distance, à travers Messenger. Cette œuvre réunit des éléments collectés et produits sur plusieurs périodes: les chaises, le kanoun, les rideaux, le bkhour, l'enregistrement sonore… Chacun d'entre eux étant directement lié à la notion de déplacement, un thème constant dans mon travail.

01/05/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

Le projet a été développé dans le cadre d’un bootcamp organisé par l’association Danseurs Citoyen Sud, sous le thème: Art For Climate Justice. La vidéo est une sélection de témoignages recueillis dans des rapports de recherche, mettant en scène des citations d'habitants de Gabès exprimant l'impact du problème écologique. Le projet est né d'une recherche sur les effets de la pollution sur l'écosystème de la communauté et sur les modalités de subsistance de l'homme. Malgré les efforts déployés pour recueillir des données, y compris une recherche en ligne qui a produit environ 197 000 résultats concernant la pollution à Gabès, allant de rapports journalistiques à des études remontant aux années 1970, aucune action tangible n'a été entreprise pour préserver l'écosystème. Cette absence d'action souligne le message du projet, qui met l'accent sur la nécessité d'efforts immédiats pour protéger l'environnement et le bien-être de la communauté.

01/05/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

"Rituel auprès d'elle est le titre d'un projet débuté en 2018, se développant en plusieurs étapes. Initialement, il prend la forme d'un récit photographique reflétant les habitudes quotidiennes de mon grand-père maternel, un Tunisien dont l'enfance dans une Zaouïa a été marquée par des rituels qu'il a clairement rejetés. Dans une deuxième étape, avec le passage à la vidéo, le projet prend une nouvelle forme où le paradoxe est souligné à travers le son. La série d'images fixes et en mouvement, mettant en avant mon grand-père s'adonnant de manière compulsive à ses propres rituels, génère une contradiction entre son héritage et son individualité. Caractérisée par des accumulations, des collages et des répétitions, cette série reflète une nuance de contradiction au sein d'un quotidien imprégné de traditions et de spiritualité. Les vidéos "rituelle" et "rituel" cherchent à susciter une dualité entre l'héritage et l'individualité, provoquée par la connexion entre mon quotidien et celui de mon grand-père. » Amira Lamti Mars 2024

01/05/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

"Ex-Voto" s'initie par le biais d'un monologue intérieur, déployant une micro-fiction qui explore les thèmes du manque, de l'absence, et des rituels magiques. Cette vidéo évolue au-delà de ce contexte en se focalisant sur deux phénomènes légèrement perceptibles : les variations des rayons de lumière solaire projetées sur une table en bois, accompagnant l'émergence subtile d'une image sur un papier photo sensible. Cette œuvre vidéo trouve son origine dans une quête d'exploration de l'inframince, un concept forgé par l'artiste français Marcel Duchamp. L'inframince se rapporte aux subtilités infimes de la perception, englobant des phénomènes presque imperceptibles, ces seuils délicats qui échappent souvent à notre conscience quotidienne. Duchamp, dans sa recherche, cherchait à travers cette notion à capturer l'invisible, à révéler des détails extrêmement fins situés en deçà de la limite de la perception. La recherche dans "Ex-Voto" s'étend également à la tension résidante dans le rapport texte/image, se concentrant sur l'importance et l'influence du texte accompagnant une vidéo sur l'interprétation de cette dernière. Cette approche découle du monologue d'ouverture, conférant une dimension poétique et ésotérique au phénomène chimique de l'émergence de l'image photographique présentée dans la vidéo.

01/05/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

Une petite fille raconte le mythe du péché originel : Une déchirure dans le jardin d'Eden. De l'autre côté de la fissure, dans une chambre froide et nue, une femme parle à son père absent. Sur le mur défraîchi, un petit bout de paradis perdu.

01/05/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Note 28, Lukewarm and Sour, est un court documentaire sur la perception de soi et la relation complexe à la blessure maternelle. Le film emmène les spectateurs dans un voyage personnel avec la réalisatrice, explorant ses souvenirs et ses réflexions sur le monde qui l'entoure ainsi que sur sa propre identité. S'inspirant des baleines, des créatures renommées pour leur nature émotionnelle et leurs comportements sociaux similaires à ceux des humains, le film s'efforce de traduire cette allégorie dans un récit authentique et personnel. Tourné à Prague et à Tunis, des endroits cruciaux où la réalisatrice a créé des souvenirs et cultivé des relations, le film met délibérément en lumière le contraste entre ces deux environnements. Tunis symbolise le centre du traumatisme, tandis que Prague émerge comme un refuge. Cette dichotomie est efficacement transmise à travers une combinaison d'images visuelles et de la narration en voix off de la réalisatrice. Intégrant de manière fluide des images d'archives et des peintures, le film est une quête cinématographique reflétant un intérêt profond pour l'anthropologie visuelle, démontrant sa capacité à scruter les phénomènes sociaux et à dévoiler les couches complexes de l'émotion humaine dans le domaine du cinéma documentaire.

01/05/2024 IMMEUBLE EN FACE DE CLINIQUE BON SECOURS BLOC E, AVENUE MONJI SLIM.

En juillet 2020, en pleine pandémie de Covid-19, une centaine de familles de la communauté Tikmῦ'ῦn-Maxakali ont quitté la réserve Aldeia Verde (Commune de Ladainha) à la recherche d'une nouvelle terre. La tension causée par l'isolement a rendu plus urgent le besoin d'une terre riche en forêts et, surtout, en eau, dans laquelle ils pourraient renforcer les relations avec l’esprit des peuples yãmĩyxop, à travers des chants, des rituels, des fêtes et des jeux.

01/05/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Une voix fantomatique résonne : la voix désincarnée et imaginaire de la grand-mère du cinéaste, réfugiée palestinienne au Liban qui n'a jamais pu retourner dans sa ville natale. Ses mots hantent les images de Haïfa prises par Google Street View, le seul moyen qu'elle aurait pu avoir pour visiter sa maison perdue. Mais 50 ans après la Nakba, les rues ne sont plus reconnaissables. L'âme de la vieille femme erre en vain dans le cyberespace à la recherche de sa maison, probablement démolie après la Nakba, et de son fils Ameen, imaginé comme un petit garçon d'un autre temps. Sur les images, qui se déforment et se pixélisent au gré des coupures de la connexion réseau, se superposent des images du traumatisme du déplacement forcé. Razan AlSalah rend un hommage déchirant à la première génération de réfugiés. (Charlotte Selb, RIDM).

01/05/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Une femme Yanomami observe un chaman pendant la préparation du « Yãkoana », la nourriture des esprits. L’œuvre propose une immersion dans l’univers spirituel des Yanomani à travers le récit d'une jeune femme indigène, le « Yãkoana » qui nourrit « Xapiri » et permet aux chamans d'entrer dans le monde des esprits en proposant également une rencontre des perspectives et des imaginaires.

01/05/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Deux jeunes cinéastes Yanomami décrivent le processus de pêche indigène avec le timbó à l’aide de liane plante traditionnellement utilisée pour assommer les poissons. La rencontre des voix et des points de vue suggère le ré-enchantement des images en tant que moyen de raconter des histoires.

01/05/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

Cette vidéo est construite à partir d'une série de gros plans granuleux de la mère de Hatoum dans la douche de la maison familiale à Beyrouth. Les images sont recouvertes d'un filet d'écriture arabe, comme un rideau ou un voile, qui représente les lettres de la mère de l’artiste habitant Beyrouth à sa fille vivant à Londres. La bande sonore consiste en une conversation animée entre Hatoum et sa mère, à laquelle se superpose la voix de Hatoum lisant une traduction des lettres en anglais. Pour Hatoum, l'œuvre dépeint l'intimité émotionnelle de la relation entre une mère et sa fille, mais elle parle aussi d'exil, de déplacement, de désorientation et d'un immense sentiment de perte dû à la séparation causée par la guerre.

01/05/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

De longues images fixes, du texte, du langage et du son se mélangent pour raconter l’histoire d'un groupe anonyme qui occupe son temps en mesurant la distance. Des mesures innocentes se transforment en mesures politiques, examinant comment l'image et le son communiquent l'histoire. « We Began by Measuring Distance » (Nous avons commencé par mesurer la distance) explore le désenchantement ultime à l'égard des faits lorsque le visuel ne parvient pas à communiquer le tragique.

01/05/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)

C'est le hurlement, le regard et l'agitation du Coyote dans la montagne. Le chemin du coyote.

10/05/2024 LA CORNICHE (EL KAZMA)